À PROPOS DE L’AUTEURE
Cathy Canniere
Cathy a choisi d’utiliser son nom de jeune fille, Canniere, comme nom de plume. Née à Armentières dans le nord de la France, elle est fascinée depuis toujours par l’Irlande et s’intéresse de plus en plus au pays aux files des années, jusqu’au jour où tout bascule, à 12 ans, elle entend dans un film de U2 : Rattle And Hum une chanson : Van Diemens Land, elle y voit Dublin, et en tombe sous le charme. Elle sait à ce moment-là que c’est là, où elle ira vivre un jour.
Après des études plus ou moins laborieuses, et un bac en poche, elle décide de franchir le pas à l’âge de 20 ans suite à 2 évènements tragiques qui vont pour toujours bouleverser sa vie. Après quelques rebondissements, elle s’y installera définitivement avec sa famille. Passionnée de romans policiers, ne pouvant s’empêcher d’imaginer des scénarios, grande admiratrice de Miss Marple, Hercule Poirot, Maigret et Sherlock Holmes. Elle s’est inspirée des membres de sa famille, de gens rencontrés durant son enfance, et au fil des années afin d’amener ses personnages du nord de la France et d’ailleurs dans un Dublin des années cinquante. Même si elle vit depuis presque vingt ans dans son pays d’adoption, elle n’a jamais oublié ses racines.
Cathy a aussi deux entreprises en Irlande: Le Goudalier et Changez d’Éire. Lorsqu’elle n’est pas scotchée à son écran d’ordinateur pour écrire des romans policiers, s’occupper de son e-commerce ou pour organiser des tours d’Irlande, elle passe son temps à cuisiner, à promener ou plus exactement à se faire promener par son chien ou a regardé des séries policières à la télé. Après avoir publié son premier roman policier, Caorach, salué par la critique en 2018, Cathy vient de sortir son deuxième roman très attendu, Dengar, écrit dans le même esprit que le premier – tous deux déjà disponibles chez Edilivre.
NOS HÉROÏNES
Les deux principaux personnages des romans seront vous charmer par leur perspicacité, gentillesse et ténacité.
Dans les livres, même si elles sont jumelles, les 2 héroïnes sont extrêmement différents, en tout point.
Flore Morflee
Inspiré par son arrière-grand-mère paternelle, Cathy a passé beaucoup de temps à écouter les histoires de son aïeule lorsqu’elle allait petite avec son père rendre visite à celle-ci dans la maison de retraite où elle résidait. Beaucoup de gens s’accordent à dire qu’elles partagent toutes les deux le même caractère, ce qui n’est pas forcément un compliment. Ce fut une épreuve très difficile pour Cathy lorsque Flore mourut à l’âge de 95 ans à la suite d’une chute.
Le personnage de Flore est celui d’une femme d’action qui fonce souvent tête baissée dans n’importe qu’elle situation, avec un comportement de garçon manqué, qui choquera parfois ces interlocuteurs. Lorsqu’elle a une idée en tête, elle ira jusqu’au bout pour prouver qu’elle a raison. Très attachée à sa sœur, prête à tout pour la défendre, elle l’a prendra sous son aile à la mort de leur père. Ce qui marquera d’ailleurs, le début de leur aventure en tant que détectives amateurs.
Raymonde Samyn
Inspirée par sa grand-mère paternelle, Cathy a voulu rendre hommage à cette fantastique femme, généreuse et courageuse, avec qui elle aura durant son enfance, passé une grande partie, de ses week-ends et vacances. Elle gardera comme souvenir d’elle, celui d’une femme joyeuse, remplie de magnifiques moments de partage. Connu dans le quartier comme : « Raymonde chaton », elle lui transmettra également sa passion pour les animaux.
Raymonde est la plus réservée de l’histoire, souvent écrasée par le charisme de Flore, elle passe généralement en second plan, ce qui ne la dérange pas vraiment, et laisse volontiers à sa sœur le rôle de meneuse. Ce sachant très fleur bleue, souvent tête en l’air, ou à coté de la plaque à de nombreuses occasions, elle fera malgré tout, toujours de son mieux pour aider les autres. D’ailleurs, Raymonde sera toujours une alliée précieuse sur laquelle Flore pourra toujours compter.
LIVRES
Sir O’Connell, riche châtelain vivant sur la petite île de Caorach, au large de l’Irlande, vient de transformer son château en hôtel de luxe. Tout irait pour le mieux, si un mystérieux fantôme ne venait perturber ses plans en dérobant des objets appartenant aux clients et, surtout, si un vacancier n’avait pas été retrouvé mort quelques jours après son arrivée. Heureusement, deux petites vieilles très curieuses et fouineuses sont là afin d’éclaircir cette histoire!
Suivez les nouvelles aventures de Flore et Raymonde, cette fois chez elles, à Dengar, un petit village paisible où il ne se passe jamais rien et où la vie y est tranquille. Ethel a convaincu son mari Heythorp de se retirer dans son village d’enfance, elle n’y était pas revenue depuis plus de 30 ans, et étrangement, rien n’a changé, les mêmes villageois, les mêmes maisons, les mêmes amis.
La joie des retrouvailles ne durera que peu de temps, car très vite les vieux démons du passé réapparaîtront. Mais que se passe-t-il à Dengar ? Flore et Raymonde, avec l’aide d’un vieil ami, doivent à nouveau tenter de démêler le vrai du faux pour faire la lumière sur cette histoire.
Introduction
Raymonde n’en croyait pas ses yeux. Elle courut à travers la maison, un journal à la main, en criant :
— Flore, où es-tu ? Viens vite voir ce qu’il y a dans la gazette ! Flore ! Ah ! Te voilà enfin ! Tu pourrais répondre lorsque je t’appelle !
Flore était dans le salon, tranquillement installée dans son fauteuil préféré à côté de la cheminée. Elle lisait le dernier roman policier à la mode.
Elle leva la tête, regarda sa sœur au travers de ses lorgnons et dit calmement :
— Que t’arrive-t-il donc encore, ma pauvre Raymonde ?
Elle avait l’habitude des exubérances de sa sœur. Et comme elle le disait souvent : « Ma petite sœur (elles n’avaient que sept minutes d’écart) est toujours en train de s’exciter pour un oui ou pour un non.
Même la rubrique des chiens écrasés devient passionnante et exaltante avec elle ! »
— Regarde le journal, les faits divers, là ! Le quatrième article, je te dis !
Elle n’arrivait visiblement pas à contenir son émotion.
— On y parle de ton sir et de son château !
Flore fronça les sourcils et se mit à lire à haute voix:
— « De curieux phénomènes continuent de se produire depuis plusieurs semaines dans le château des O’Connell sur la petite île de Caorach… Le propriétaire, Sir Seán O’Connell, cinquième du nom, dit ne pas comprendre ce qu’il se passe. Le fantôme est de plus en plus farceur. Rien de méchant, des meubles se déplacent dans les chambres, des objets disparaissent, des hurlements et des bruits de chaînes retentissent en pleine nuit... En tout cas, les réservations se sont multipliées grâce à celui que l’on surnomme déjà le “Fantôme de Caorach” ».
— Alors, tu vois, reprit Raymonde, j’ai bien fait de te dire d’accepter l’invitation de sir O’Connell et d’aller passer nos prochaines vacances à Caorach. Je n’arrive pas à y croire... J’espère que d’ici là, le fantôme y sera toujours.
Ses joues étaient rouge pivoine et cela faisait ressortir encore plus la blancheur de ses cheveux.
Elle débordait de vie et d’énergie, et était toujours très active malgré ses rhumatismes.
Le cœur sur la main, elle avait voué son existence aux autres.
Aux malades, tout au long de sa carrière d’infirmière, mais aussi aux pauvres, aux animaux abandonnés et surtout à leur père invalide.
Elle était restée dans leur petite maison du nord de la France avec lui sans jamais se plaindre et en gardant toujours le sourire.
Presque tout l’opposait à sa sœur et bien qu’elles soient jumelles, elles ne se ressemblaient absolument pas.
Raymonde était fluette, les cheveux très courts, et portait presque toujours un tablier à fleurs par-dessus ses vêtements.
Flore était quant à elle assez grande, bien en chair et très élégante. Elle ne sortait jamais de chez elle sans avoir fait auparavant un chignon ou mis du parfum. Mais curieusement, malgré toute cette coquetterie, c’est elle qui paraissait la plus âgée.
Mariée durant dix-sept ans à un officier irlandais, qui avait été tué pendant la Première Guerre mondiale, Flore n’avait pas voulu rester inactive durant la Seconde. Elle avait décidé de regagner sa maison d’enfance, et y avait créé une filière qui avait sauvé de nombreux prisonniers évadés, des civils persécutés, ainsi qu’une petite imprimerie dans la cave permettant la production de faux papiers. Elle avait joué de son air de femme au foyer tranquille pour tromper l’ennemi et avait été par la suite récompensée de sa bravoure en recevant la médaille de la Reconnaissance française.
Son unique regret était de ne jamais avoir eu d’enfants.
Raymonde, quant à elle, était ce que l’on pouvait appeler une vieille fille ; elle avait passé sa vie à attendre le prince charmant, qui n’était jamais venu.
Lorsque leur père était mort deux ans plus tôt, à 95 ans, Flore avait alors proposé à sa sœur de venir s’installer avec elle en Irlande.
— Si ce sont les magazines scientifiques qui le disent, reprit Flore, je ne me permettrai pas de les contredire, se moqua-t-elle gentiment. Tu admettras tout de même que la coïncidence est fameuse… Seán ouvre sa demeure au public et voilà qu’un fantôme y emménage !
— Tu doutes toujours de tout, sœurette, soupira Raymonde en s’asseyant sur une chaise.
Elle posa un grand sac de toile sur ses genoux et en retira une demi-écharpe qu’elle voulait finir de tricoter. Le cliquetis des aiguilles avait le don de la calmer.
— Moi, je pense que les châteaux hantés existent, et tu verras qu’on en aura la preuve là-bas !
Elles avaient reçu quelques mois plus tôt une invitation de Seán O’Connell lui-même, cousin éloigné du défunt mari de Flore. Il les avait conviées, ainsi que quelques autres amis, à séjourner quelque temps dans son château tout juste aménagé en hôtel de luxe.
Caorach était une île d’environ trois kilomètres carrés, ne comptant pas plus d’une trentaine d’habitants. Il y avait bien entendu le château, mais aussi une chapelle, une ferme, quelques maisons, dont une transformée en pub d’un côté et en épicerie de l’autre, ravitaillée une fois par semaine par le bateau local, le Shamrock, qui assurait ainsi la liaison avec Dublin.
L’île n’était accessible que par le flanc sud, où un petit port avait été aménagé. Tout autour, ce n’étaient que falaises tranchantes et, malheureusement, quelques navires en avaient fait les frais en s’approchant d’un peu trop près.
Caorach était riche en histoire ; les ruines d’un monastère détruit par les Vikings ainsi que des tombes de l’époque celte en étaient la preuve.
La faune et la flore étaient également spectaculaires, on pouvait y observer des colonies d’oiseaux rares, des phoques, des cerfs ou encore des moutons pâturant en liberté. Caorach voulait d’ailleurs dire « mouton », en irlandais.
Le 14 juin 1948, le soleil brillait, la mer était calme, c’était une journée splendide pour une petite balade en bateau.
Le Shamrock quitta donc les côtes irlandaises avec Raymonde et Flore à son bord.
“CAORACH” aussi disponible en version eBook
N’hésitez pas à lire un extrait de mon premier livre, Caorach. Si cela vous plaît, suivez le lien ci-dessous qui vous mènera au site où vous pourrez acheter une version physique ou électronique du livre.
NEWS
NOUVEAUTÉ!
Je viens de sortir mon dernier livre, ‘Dengar’, qui met également en vedette nos deux héroïnes, Flore et Raymonde, dans une nouvelle aventure. Le livre est maintenant disponible dans tous les formats dans tous les grands magasins de livres!
Voici l’interview que j’ai faite pour ma maison d’édition, Edilivre. J’ai inclus la page traduite. Laissez-moi savoir ce que vous pensez. Voici le lien:
N’hésitez pas à m’envoyer un message ci-dessous ou, alternativement, vous pouvez me joindre à cathycanniere@mail.com